Tout n'est que vent et vanité chez l'insensé ...

Publié le par Hervé de Surville

A l'occasion d'une conférence de presse en début d'année 2011, Christian Estrosi avait annoncé haut et fort qu'il ferait " le grand chelem " à Nice pour les élections cantonales où 8 cantons étaient renouvelables ( 3, 5, 7, 8, 10, 11, 12, 14 ).

 

N'en déplaise au quotidien Nice Matin du 28 mars 2011 qui annonce en première page : " le grand chelem à Nice ", il n'en est rien.

 

En effet, sauf à vouloir se bander les yeux pour éviter de voir ce qui fâche, il est clair que les cantons 3 et 5 n'ont pas été gagnées par les candidats de Monsieur Estrosi, puisque  le premier reste détenu par Jacques Victor ( PCF ) et que le second est conservé  par Patrick Mottard ( PRG ).

 

Par ailleurs, c'est sans compter sur les différents recours qui ne manqueront pas d'être déposés devant le Tribunal Administratif qui peuvent déboucher également sur des annulations.

 

Malgré les traditionnelles rotomontades de Monsieur Estrosi dont la vanité n'a pas de limites, force est de constater que l'intéressé a une fois de plus fait beaucoup de vent, et qu'il n'a pas tenu ses engagements.

 

Pire, il porte largement la responsabilité de la progression par rapport au premier tour, non seulement de l'abstention mais aussi des votes blancs, qui sont la traduction d'une profonde déception et d'une grande démotivation des électeurs qui ont dit " basta " aux discours d'auto persuasion et d'auto satisfaction, mais aussi à la politique de gribouille à géométrie variable.

 

Après l'échec des sénatoriales en septembre 2008 et l'échec des régionales en mars 2010, il faut désormais rajouter au CV de l'actuel Maire de Nice, l'échec des cantonales de mars 2011.

 

Monsieur Estrosi qui défraie régulièrement les chroniques avec, soit l'emploi d'un jet privé, soit l'occupation de deux logements de fonction à Paris ou soit l'utilisation d'un véhicule de fonction municipal à Paris, a profondément désillusionné les niçoises et les niçois, qui sont désormais convaincu de l'erreur de casting des élections municipales de mars 2008.

 

Christian Estrosi qui cumule les échecs au niveau national et au niveau local, a désormais atteint la vitesse de croisière de la machine à perdre, qui ne manquera pas de se confirmer lors des prochaines élections. 

 

Si ce n'est pas encore le Titanic, c'est en tout état de cause, déjà le Bounty... 

Publié dans Vie politique

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